samedi 12 décembre 2015

La SaintéLyon 2015 et moi.


Bonjour, il me semble que je n’avais jamais évoqué mes courses par ici. J’adore courir ce n’est pas un secret, mais ce que j’aime encore plus c’est participer à des manifestations sportives. Dès qu’il y en a dans le coin et que je suis disponible, j’essaye de me trouver un dossard. Il y a une course que je n’ai jamais pu faire travaillant le samedi et dimanche au mois de décembre dans mon ancien emploi, c’est la SaintéLyon. 2015 a été une année pleine de 
rebondissements pour moi, que ce soit sur le plan sportif (premiers trails officiels, vélo de route), professionnel (changement de travail) et personnel (c’est intime :)). Et grâce à certains de ces changements j’ai pu enfin m’inscrire pour ma première participation à la SaintéLyon/sprint, soit 22km avec 400D+. Depuis septembre j’ai repris la course à pied suite à mon souci de kyste poplité, j’ai tardé à m’inscrire et ai opté pour la sagesse, courir les 22km et non les 72.



Je n’étais pas seule, Thomas, un collègue de travail et son papa étaient avec moi sur la ligne de départ, ainsi qu'une douzaine de kilomètres plus tard, avant qu’ils ne me sèment. Florent, Stéphane et Germain, trois autres collègues ont aussi pris ensemble le départ des 72km au pied du SAS ELITE. Nous avions tous eu samedi 5 décembre une journée de travail bien chargée, ce qui je pense s’est ressenti sur certaines de nos performances de course. Ma foi, pas d’excuse, il fallait y aller, 22km c’est rapide, la majorité des participants de cette SaintéLyon font beaucoup plus, la fatigue ne devait pas prendre le dessus de cette superbe

course. 19h30 je pars du travail, avec Matthew on se cherche un restaurant en presque’île pour manger un bout rapidement, en vain. Week-end de la fête des lumières sur Lyon, même en état d'urgence, tout est COMPLET, personne ne veut de nous. On rentre donc au magasin Lepape, où je travaille, manger deux tupperwares de pâtes/riz que j’avais laissés au réfrigérateur et des barres hyperprotéinées avant de prendre la route direction Soucieu-en-Jarrest. 23h20 on prend le départ, qui était initialement prévu à 23h, mais suite à un petit incident logistique, il en a été autrement.


L’allure est bonne, je suis Thomas et son papa, on passe les 5km à 25 minutes, les 10km à 55 minutes, tout en ayant des pentes et des petites côtes en chemin, mais je ne peux plus les suivre aux alentours des kilomètres 13/14, mes jambes ne les suivent plus dans les montées. Je ne crains pas les chemins accidentés, la boue etc.. mais j’ai un gros point de faiblesse sur les grandes côtes et ça ne s'est pas amélioré cette nuit là. Je me suis faite doubler par 4/5 filles au 18ème kilomètre, je n’arrivais pas me mettre dans leur foulée, j’ai gardé mon rythme seule, le cardio va bien, j’arrive à parler avec quelques concurrents mais les jambes ont du mal. Impossible de manger mes barres énergétiques au cours de la course, seuls les gels passent, un au dixième et le second au vingtième kilomètre. Une fois l’aquarium de Lyon en visuel, on sent que la fin approche. Un autre coureur m’encourage pour me dire

«de ne rien lâcher»«que je peux rattraper la fille qui vient de me doubler»; il y croit ? Moi moins... Au milieu du pont Raymond Barre, derrière deux photographes, j’aperçois mon papa, je ne m’y attendais pas, l’émotion, les nerfs qui commencent à lâcher, je me mets à pleurer. Je m’accroche, il reste 300 mètres, le sprint final ce n’est pas pour cette fois, mais je franchis l’arche d’arrivée avec le sourire, et de nouveau des larmes à la vue de ma maman en face de moi. Un petit mot dans le micro du speaker, je peine à m’exprimer, mais comme j’adore discuter... 
C’est la première fois que je finis une course dans cet état là, est-ce la fatigue ou la difficulté de l’épreuve ? Tout mon corps me fait mal, et je ne comprends pas comment je n’ai pas réussi à tenir la cadence, le sentiment qui me traverse est la déception. Fière de l’avoir fait, mais j’aurais aimé faire mieux.

Thomas et moi
Florent, Stéphane et moi
Comme à chaque course, il m’est impossible de manger avant quelques heures, le plateau repas et ravitaillement ce n’est pas pour moi, je récupère juste mon joli tee-shirt Finisher du 22KM. 2h passé, on rentre enfin se coucher en mettant le réveil à 6h30 pour aller accueillir les collègues à leur arrivée des 72KM. Un petit café-croissant avec l’équipe d’Extra Sport qui organise merveilleusement bien l’événement, et la magie de la SaintéLyon s’éteint pour moi jusqu’au mois de décembre 2016. Cette fois-ci j’essayerai d’être plus reposée, de moins manger avant le départ (je pense que les deux barres hyperprotéinées étaient de trop), et je tenterai cette fois-ci la Saintéxpress pour 44km si mes jambes le veulent bien. La course de 72KM sera pour l'année suivante... En attendant, j'ai d'autres projets sportifs d'ici décembre 2016 et j'ai hâte de vous en dire plus. Très bon week-end à tous.

Tee-Shirt Falke                   Short Nike                Manchons BV Sport    Chaussettes Falke     Sayonara Mizuno            Nao Petzl             S-Lab 12L Salomon



4 commentaires:

  1. Réponses
    1. C'est gentil, mais moins courageuse que certain ;D !

      Supprimer
  2. Wah bravo ! Je cours un peu mais je n'ai jamais osé m'inscrire à une course de ce type ! ... Et tu es des environs de Lyon du coup?
    Moi je viens de Saint-Etienne (mais n'y habite plus) :-) J'ai quelques copains qui l'ont fait !
    Cécile

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, le petit parcours est vraiment bien pour s'initier à ces courses. Oui je suis de Lyon, donc pile à l'arrivée :). Merci de ton passage ici !!!

      Supprimer